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Date de création : 23.10.2010
Dernière mise à jour : 25.07.2012
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POUVOIR, AMOUR et SPIRITUALITE.

Publié le 26/10/2010 à 16:01 par carnetsdepegase
POUVOIR, AMOUR et SPIRITUALITE.

 

« Le contraire de l’amour est volonté de puissance. L’’un est l’ombre de l’autre ». Dès lors, il s’en conclu qu’aucune conciliation n’est possible entre ces deux pôles. La politique se dérobe à tous sentiments ; ce n’est pas son affaire mais celle d’édicter des lois, de gérer une nation, masse composite, mouvante, croissante, toujours inégale, où nombre de riches se gardent volontiers des pauvres.

Les promesses humanistes et discours édulcorés de quelque parti politique que ce soit, ne s’apparentent qu’à un verni. Chaque parti, autrement dit chaque pouvoir, chaque désir de puissance exclut l’intention d’Amour (au sens le plus large ; celui en relation avec l’humain dans sa dimension la plus authentique, la plus profonde en tout et non en partie). Ainsi, donc,la nature humaine n’est pas le fort de l’Etat.

L’Etat est, par essence, politique, avec toutes ses conditions, ses compromis et ses corruptions inhérents à sa nature : celle du Pouvoir.

« La possession du pouvoir corrompt inévitablement la raison », écrivait le philosophe Emmanuel KANT. Ne nous leurrons pas ; cette noble pensée reste, plus que jamais, d’actualité.

Et ce qui n’améliore guère la situation sont que de nombreux hommes désirent plus vivement le pouvoir sur les autres qu’ils n’en ont sur eux-mêmes.

Si encore ceux qui nous gouvernent savaient se gouverner, sans doute, le monde tournerait-il moins au chaos.

Quant au plan collectif, nous assistons à un déferlement de l’ « ombre » (partie sombre de chacun avec ses caractéristiques peu flatteuses ou déplaisantes, les façons de se comporter, de s’exprimer ou de penser que nous n’aimons pas reconnaître en nous-même mais que nous reportons volontiers sur autrui), que ce soit dans l’expression politique ou dans les différents conflits qui gangrènent la planète.

Elie G. Humbert écrivait : « Le partenaire avec lequel on est dans une relation totale a été remplacé par des représentations propres à l’entourage (religion, idéologie, rites sociaux, discours des autres…). Dans un tel rapport l’individu est aliéné ».

Remarquons que l’homme s’est détaché considérablement des valeurs spirituelles au profit de la politique, de la science, de la technologie et, non des moindres, des réseaux sociaux via Internet. Pourtant aucun de ces moyens ne peut remplacer ce que nous avons perdu : la religion (au sens le plus profond et traditionnel, sans dogmatisme) et, plus largement : la spiritualité, lesquelles apportent à nos sentiments un riche terrain d’exercice. Elle donne un sens à la vie. Ce sens que nous nous devons de donner à notre existence en nous détachant des emprises des contingences de ce bas-monde où les épidémies psychiques font des ravages.

Le monde moderne arrache toute vie psychique, déracinée par un rationalisme exacerbé qui se satisfait de sa seule raison critique : plus la raison critique prédomine, plus la vie s’appauvrit, prolongeant cette citation sur le plan politique : la surestimation de la raison a ceci de commun avec un pouvoir d’Etat absolu : sous sa domination, l’individu dépérit.

 

Enfin, la connaissance de soi, de nos travers, changerait notre relation au monde extérieur car, dès lors, il deviendrait difficile d’accuser l’autre de tous les maux !